Kathrin Doneux encadre les futurs propriétaires de maisons d’hôtes ou gîtes
Début novembre, Kathrin Doneux, originaire de Bossière Saint-Gérard (Mettet) et expatriée à Lisbonne, a lancé un système de coaching pour les personnes qui souhaitent créer leur propre maison d’hôtes ou gîte.
Kathrin Doneux, une jeune passionnée de voyages, de découvertes et de chambres d’hôtes, originaire de Bossière Saint-Gérard à Mettet, a décidé de lancer « The Host Lab » début novembre. Il s’agit d’un accompagnement 100 % personnalisé pour les personnes qui, comme elle, ont eu l’idée et l’envie de créer une chambre d’hôtes dans leur habitation ou leur résidence secondaire.
De par son expérience et ses nombreux voyages, Kathrin souhaite apporter un cadre et un processus simple à réaliser afin de préparer en quelques mois les futurs accueillants.
« J’ai toujours aimé voyager », explique Kathrin Doneux. « Lors de mes voyages, j’aime dénicher de beaux endroits qui sortent un peu de l’ordinaire. Je ne parle pas d’hôtels impersonnels et souvent très chers, mais de chambres d’hôtes ou maisons en location où on se sent bien, où on a envie de rester. Mon compagnon, Antoine, m’a fait découvrir Airbnb. Et on a beaucoup voyagé par ce moyen. »
De là, Kathrin a développé une véritable passion pour ce mode de voyage, à tel point qu’elle a décidé de créer sa propre maison d’hôtes.
De Paris à Lisbonne en passant par Bruxelles
Une fois ses études en communication terminées, la jeune femme a vécu avec son compagnon à Paris. De retour en Belgique, le couple s’est lancé dans le projet un peu fou de rénover une maison à Bruxelles, « La Maison Romy », et de l’aménager en maison d’hôtes. Depuis son ouverture, ils ont accueilli plus de 600 voyageurs venus des quatre coins du monde.
Le couple a ensuite déménagé et vit désormais à Lisbonne, le compagnon de Kathrin ayant eu l’opportunité de créer une entreprise là-bas. « On a toujours rêvé d’habiter dans un pays plus au sud, proche de la mer. »
Il y a un an, les parents de Kathrin ont souhaité, eux aussi, développer un projet de gîte avec elle.
« Au départ, je pensais qu’on s’en tiendrait à un seul projet, celui de Bruxelles, mais il y a un an, mes parents ont décidé de rénover une petite maison à côté de notre grande maison familiale, à Bossière. Comme on voulait qu’elle reste dans la famille, on a décidé d’en faire un gîte, « Le Moulin », comme il s’agit d’un bâtiment centenaire qui a servi de moulin. »
À distance, Kathrin s’occupe de tout ce qui est gestion, ses parents assurant l’accueil sur place. « Aujourd’hui, on souhaite acheter des appartements à Lisbonne pour également les transformer en chambres d’hôtes. »
Par vidéoconférence
Avec toute cette expérience accumulée, Kathrin veut offrir son savoir pour initier les futurs hébergeurs. « L’idée, c’est que ceux qui souhaitent développer un projet prennent rendez-vous et m’appellent pendant 30 minutes pour m’expliquer ce qu’ils souhaitent mettre en place. Ensuite, s’ils acceptent que je les accompagne, je leur proposerai un coaching personnalisé avec de la théorie, des points pratiques et un suivi de A à Z du projet. Je leur proposerai également du contenu prêt à l’emploi. Tout se fera par vidéoconférence, comme je suis à l’étranger. »
Kathrin n’oubliera pas d’expliquer les aspects légaux et fiscaux ou encore les autorisations à obtenir, puis elle passera à du contenu plus pratique, tel que comment bien décorer son bien, comment l’équiper ou encore comment poster une annonce, gérer un calendrier ou établir des tarifs.
« J’expliquerai toutes les étapes par lesquelles je suis moi-même passée. »
C’est le moment de se lancer!
Pour Kathrin Doneux, c’est le moment de se lancer dans l’aventure des chambres d’hôtes ou des gîtes : « Malgré la crise sanitaire, nous avons eu de nombreuses réservations pour nos biens. Les touristes venaient de moins loin, il y avait plus de Français et de Néerlandais, mais on sent qu’il y a un retour vers ce genre de destination. Les gens ont envie d’une maison à la campagne. »
L’accalmie actuelle, est pour la jeune femme le moment parfait pour préparer un bien pour le printemps. « Les gens sont encore frileux de partir à l’international. On ne sait pas non plus comment sera la situation au printemps, mais je pense que c’est maintenant que la demande pour des maisons d’hôtes et des gîtes est la plus forte. »
Intéressé(e) ?
Ecrit par le journaliste Lloyd Poncelet.